mardi 28 octobre 2014

La Baule

Depuis le temps qu'on me rebattait les oreilles avec Pornichet, La Baule, les plages, le coucher de soleil plein ouest, les balades en hiver, quand les touristes sont partis, et patati, et patata ! Depuis le temps qu'on me vantait les mérites de ces 9 kilomètres de sable fin, de poisson frais et de journées de pluie que le soleil ne manquait jamais d'égayer ! Alors, j'y suis allée. 
Marcher dans le sable, oui, c'est grisant. Marcher en regardant de côté les vagues qui s'en vont, qui reviennent sans cesse. Marcher lentement, sans se presser, avec Le Pouliguen en point de mire et la baie à perte de vue. 



De l'autre côté, ne pas tourner la tête, surtout pas. Les immeubles sont tous plus hideux les uns que les autres, plus prétentieux, plus mégalos. Des cubes et des arrondis de béton qui semblent concourir pour le prix du plus mauvais goût. Certains aiment, pourtant. Les parisiens qui y ont leurs attaches. Les riches bourgeois des Yvelines que l'on repère très vite. Ce qui est drôle, c'est de chercher à différencier les parisiens des autochtones. J'en connais qui en ont fait un sport national : venir en décapotable se garer dans ce qu'elles appellent les "Champs Elysées" de La Baule, s'asseoir à la terrasse du café le plus chic et observer les passants (n'est-ce pas, Sarah ?...)

Vous voulez une bonne adresse à La Baule ? Je sens bien que oui ! Allez, je vous la donne. Mais avant, je vous confie une petite technique pour savoir à quel endroit faire la queue. Prenons le cas des gaufres. Premièrement, bien sûr, repérer la qualité de celles que les clients qui sortent de la boutique ont entre les mains. Ensuite, étudier l'accoutrement et le style de ceux qui attendent leur tour. Si ce sont des touristes, éviter l'endroit. Si ce sont des Baulois (pull marine, bijoux rutilants, mine pincée mais bronzée, mocassins, adolescents façon Neuilly au teint halé), foncez. C'est ce qu'on m'a lâchement poussée à faire, et je me suis régalée comme jamais avec une gaufre épaisse, croustillante, brûlante, recouverte de Nutella, à L'Igloo, avenue du général de Gaulle (tiens, je lis à l'instant un commentaire disant que les gaufres de chez "Manuel" sont des "attrape-couillons", ça confirme !)
Voilà le donc le récit de ma visite dans cette fameuse station balnéaire qui multiplie sa population par 10 pendant la saison estivale et que les habitants sont si heureux de voir se vider à l'automne, histoire de garder pour eux le sable doré, le coucher de soleil plein ouest et les 9 kilomètres de baie. On les envie un peu...

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