dimanche 27 décembre 2015

Mangez, éliminez ! à Athènes et au Pirée

Dans un précédent article, on, évoquait la relation des Grecs avec la nourriture, assez éloignée des clichés souvent véhiculés. Allons maintenant dans le concret, à la découverte de quelques lieux prisés des Athéniens...

Pour une petite faim...
Oionos café bar - 7 Geronta Angelou - Plaka - Athènes
Petite faim, petite faim... A la grecque, quoi. C'est à dire de quoi remplir partiellement, voire complètement, un estomac français de base. Les tartines sont énormes, savoureuses, le pain croustillant et la garniture assaisonnée à souhait. C'est roboratif et même pas cher ! Quant aux cocktails, ils sont justes énormes, dans tous les sens du terme. Avec ou sans alcool, il y en a pour tous les goûts. Nous n'avons pas goûté aux plats plus consistants, mais j'ai quand même joué les aventurières en tentant le fromage frit. Sur le menu, ça me faisait envie : je me suis retrouvée avec une sorte de mozzarella forme et taille reblochon, grillée au four. Plus écœurant, je ne pense pas que ça puisse exister ! Le cadre est très sympa, avec un intérieur cosy et une terrasse tout confort, chauffée en hiver et au cœur de Plaka. Idéal pour une pause lors d'une journée shopping !

Pour une très grosse faim de ouf...
Bar Bee Que - 13 Leoforos Freattydos - Le Pirée
Maintenant,  nous nous adressons aux gros mangeurs, aux compétiteurs. A ceux qui n'ont pas froid à l'estomac. Même si vous voulez vous la jouer régime, c'est impossible. Tous les burgers servis dans ce restaurant du Pirée sont géants, avec une portion de frites non négligeable. Mais attention, quantité rime aussi avec qualité. Vous êtes assis à la table du restaurant où on sert parmi les meilleurs burgers du MONDE ! Rançon de la gloire : impossible de venir sans réservation et, une fois que vous avez réservé et que le moment tant attendu est arrivé, il vous faut encore patienter pour qu'une table se libère. Les places sont chères ! A notre actif, nous avons réussi à venir à bout du Devil Burger et de sa sauce non moins diaboliquement épicé ce qui apparemment, chez les Grecs, force le respect. Ne parlons pas de prix, ce serait déplacé : c'est très bon marché au regard de ce qui vous sera servi. Ce n'est pas compliqué : les Athéniens en sont fous !

S'il vous reste de la place pour le dessert...
To Serbetospito Tis Nancy - 33 Karaiskaki - Psiri - Athènes
Eux se privent de repas pour apprécier les desserts. Nous n'avons pas suivi leurs conseils et nous sommes calé une tripe avec un en-cas au Oionos bar (voir ci-dessus). On a compris pourquoi nos Grecs préférés se réservaient pour le dessert en voyant la vitrine garnie d'une ribambelle de gâteaux de toutes sortes, tous plus ou moins chocolatés, crémeux, sucrés, à la vanille, à la cannelle, au café, aux amandes, aux praliné, aux noisettes et j'en passe. Le tout pouvant être agrémenté de glace maison, dont une savoureuse glace à la crème. Petit plus : une liqueur sucrée et fruitée fabriquée sur place pour aider à la digestion. Pareil que pour le burger, les places sont chères, mais pas les gâteaux ! Par contre, si vous ne parlez pas grec, difficile de s'y retrouver dans la carte...

Et le sport, dans tout ça ?
Yava Fitness Center - 1 Artemidos - Le Pirée
Notre rubrique du jour n'étant pas du tout homologuée "cinq fruits et légumes par jour", il faut d'urgence se déculpabiliser en allant faire un peu de sport. Allons donc au Pirée prendre un cours de zumba avec le sublime Evaggelos Sotiriou. Ambiance caliente, rythmes endiablés et large sourire affiché durant toute la séance. On transpire, on danse, on s'amuse, on s'éclate. Physiquement, c'est assez soutenu, mais on ressort du cours boosté et d'excellente humeur. C'est bon pour le moral ! Autre discipline, le "body combat". Moins dansant, immensément plus physique (je n'ai tenu que 20 minutes...). Imaginez un peu le tableau : une prof à la ligne et la musculature irréprochables, dynamique comme ça ne se fait plus, armée d'un micro fixé directement sur son visage et vous hurlant en souriant de donner encore plus, toujours plus. Gestes de boxe, mouvements de capoeira et autres artifices de sports de combat se succèdent sans pause aucune, au son ultra fort de musiques rockissimement guerrières. Bon... Pourquoi pas... Mais... pourquoi ?!

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